C’est Assez dénonce l’exploitation des dauphins au parc Planète Sauvage de Port Saint Père (44).
10 novembre 2016C’est Assez est une association nationale spécialisée dans la défense des cétacés captifs. Dans l’Ouest de la France, les actions se concentrent essentiellement sur la défense des dauphins enfermés et exploités dans le parc Planète Sauvage. Rencontre avec les éléveurs/éleveuses, les dresseurs/ dresseuses, spectacle des dauphins associés à la pyrotechnie, voilà ce que propose le parc aux visiteurs et visiteuses.
Après des tentatives de pourparlers visant à améliorer les conditions de détention des dauphins dans le parc, et n’ayant pas abouti, C’est Assez organise mensuellement un grand rassemblement de protestation devant le parc, et à ses abords.
Pourquoi soutenir C’est Assez ?
Si l’association défend les dauphins captifs du parc, alors même que d’autres animaux y sont également enfermés et livrés à l’œil des visiteurs et visiteuses du « safari », ce n’est pas par sensibilité restreinte.
Leur action, étant menée d’un bout à l’autre, nécessite des connaissances particulières, précises et très étendues sur les animaux qu’ils et elles défendent. On peut apprendre par exemple qu’il n’existe actuellement aucune solution pour les dauphins issus de delphinariums, suite à une fermeture : ils sont revendus à d’autres parcs et le calvaire continue. La réhabilitation en milieu dit naturel connait actuellement trop d’échecs pour que les dauphins soient simplement « relâchés ». Luce, porte-parole de l’asso dans l’ouest, peut nous raconter l’histoire particulière de différents dauphins avec qui ces expériences ont été tentées. Une baie qui permettrait aux dauphins de sortir des parcs et de vivre en semi-liberté pour ceux qui ne peuvent rejoindre l’Océan est en projet.
Aussi, soutenir cette action c’est avant tout vouloir faire cesser, à court terme, les spectacles de dauphins à Planète Sauvage. C’est dénoncer le dressage des animaux et leur enfermement. A long terme, on peut espérer voir sortir les dauphins des bassins.
Dans une perspective antispéciste, on peut espérer voir d’autres associations de défense des animaux s’attaquer à ce même parc et dénoncer l’enfermement global de tous les animaux.
Comment fait-on ?
Le 5 novembre dernier, plusieurs militant-e-s du CRPEA ont rejoint cette action devant le parc, armé-e-s de panneaux antispécistes, et plus généralistes, qui ont été très bien accueillis.
La journée s’est déroulée au rythme de slogans, distribution de tracts aux visiteurs et visiteuses, et répartition de panneaux revendicatifs sur les accès au site.
Le parc ferme pour l’hiver, mais les actions reprendront à partir du mois de mai, avec une grande action nationale le 13 mai. Il est possible de se rendre à Nantes en bus pour peu cher, de covoiturer… Plus nous serons nombreuses et nombreux plus l’impact sera fort.