Livres
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Introduction aux droits des animaux // Gary Francione
Membres à part entière de nos familles, nos animaux de compagnie sont souvent les premiers à nous rappeler à quel point les animaux sont sensibles et ont chacun leur personnalité, à quel point ils sont des individus avec des intérêts propres. Nous savons qu’aucun animal ne souhaite souffrir, et affirmons qu’aucune souffrance ne devrait lui être infligée en l’absence de nécessité. Pourtant, chaque jour, nous cautionnons l’insoutenable, et les animaux qui n’ont pas la chance d’être nos chiens ou nos chats endurent d’extrêmes souffrances pour notre simple confort. A l’heure où chacun prétend aimer les animaux, il est frappant de constater que notre société les traite encore plus négligemment que des objets : nous les inséminons artificiellement pour le plaisir de manger la chair de leurs petits, nous applaudissons leur torture dans des cirques, nous nous parons de leur cadavre… que nous arrive-t-il ? Francione pose un diagnostic ; nous souffrons de schizophrénie morale. Heureusement, rien d’incurable, et le remède est aussi simple qu’efficace : après l’esclavage humain, il nous faut abolir l’exploitation animale.
Éditeur : L'Âge d’Homme
Prix : 20€
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Contre la mentaphobie // David Chauvet
Aujourd’hui, on qualifierait facilement d’obscurantiste l’époque où l’on niait l’âme de certains êtres humains pour mieux les exploiter. Aux pays de l’animal-machine, force est de constater qu’on refuse aux animaux une conscience lorsqu’il s’agit de justifier leur meurtre. Cet ouvrage s’attache à dénoncer cette opinion et apporte un nom à l’impossibilité pour nombre d’humains d’accepter une pensée animale : il s’agit de la mentaphobie. Cet essai, par une démonstration rigoureuse, à l’appui de textes philosophiques et d’études scientifiques, nous permet de réfléchir autrement notre rapport aux animaux.
Éditeur : L'Âge d'Homme
Prix : 17€
Sur Internet
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Quels droits politiques pour les animaux? // Cahiers antispécistes
Zoopolis – A Political Theory of Animal Rights de Sue Donaldson et Will Kymlicka, est paru le 24 novembre 2011. Comme La libération animale de Peter Singer ou Les Droits des animaux de Tom Regan, il y a des chances que ce livre devienne un classique de la pensée contemporaine sur la question animale. Il appartient cependant à une génération différente de celle des écrits pionniers, et de la littérature qui s’en est suivie, largement axés sur la critique du spécisme, la condamnation des industries d’exploitation animale et la défense du véganisme comme alternative éthique aux modes de production et de consommation actuels. Chez Donaldson et Kymlicka, l’accent est mis sur d’autres thèmes. En quelque sorte, les auteurs nous invitent à penser ainsi : « Nous avons bien avancé dans la compréhension de ce qu’il ne faut plus faire subir aux animaux. Mais que devraient être les relations entre les humains et les autres habitants de la Terre ? Il est temps de réfléchir davantage à la bonne manière de vivre avec les animaux en tant que voisins ou amis. » Voilà un champ immense qui appelle des réponses à des niveaux multiples : celui des relations interindividuelles dans leur singularité, celui de l’éducation et des normes acquises qui guident les comportements, celui des techniques et dispositifs matériels qui facilitent la coexistence… L’angle d’approche de Donaldson et Kymlicka consiste à s’intéresser essentiellement aux principes de base qui devraient régir l’architecture juridique et politique de la société. Quelles seraient les grandes lignes d’un cadre institutionnel juste prenant en compte les humains comme les non-humains ? Qu’impliquerait un tel cadre sur les conditions de vie concrètes des êtres sentients ? Tel est le sujet de leur réflexion.
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Bâtir la solidarité avec les autres mouvements sociaux // Frédéric Côté-Boudreau
Article sur la convergence des luttes, et les rapports à entretenir avec les autres mouvements sociaux inter-humains.
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